Les jardins en canicule.
La chaleur, si l’on en croit les prévisions des scientifiques et des spécialistes du climat, surtout dans des régions méditerranéennes comme celles de Perpignan, Narbonne, Montpellier ou encore Aix, Marseille, Toulon etc. n’est pas proche d’arrêter de faire des siennes. Ainsi, certains professionnels du jardins et pépiniéristes s’interrogent parfois sur les plantes à développer, à proposer à leur clients dans les années à venir.
Ainsi les épisodes d’ « alerte canicule » se succèdent-ils, été après été. Nous avons déjà abordé ce sujet mais voici tout de même quelques conseils complémentaires, à la fois pour les jardins, pour le jardinier, pour les outils de jardin et aussi pour ne pas gâcher l’eau. Celle-ci en effet, devient rare plusieurs mois de l’année dans certains lieux (PO par exemple) et parfois coûte plus cher certains mois, à des fins d’incitation aux économies, dans certaines communes (Toulouse par exemple).
La chaleur et le jardinier.
D’abord le jardinier et professionnels du jardin: les conseils sont connus, mais les rappeler permet de souligner leur importance car les dangers du soleil et de la chaleur quand on travaille au jardin peuvent survenir sans que l’on y prête assez attention (surtout lorsqu’on pense ne pas craindre la chaleur)…
Boire plus souvent (de l’eau !), se protéger la peau (même lorsqu’on a déjà un bronzage ou que le soleil parait voilé, casquette ou chapeau et priorité aux heures plus fraiches ou supposées telles…. Privilégier les outils plus légers, plus maniables pour économiser de l’énergie. Les outils de jardins à manches télescopiques permettent aussi d’éviter l’usage et le transport des échelles, à plus de 30° ça peut aider…
…et ses outils de jardin
Les outils de jardins peuvent également faire l’objet d’attentions: nettoyage régulier pour se prémunir des maladies, huile ou cire pour les manches en bois, abri et ombre pour le refroidissement des outils thermiques ou électriques (tondeuses, taille-haies, tronçonneuses etc.), check des poignées plastiques…
Plantes et jardins…
Quant au jardin lui-même, on aura eu raison, en amont, de sélectionner des plantes résistances à la chaleur si le jardin est dans une région chaude. Les exemples ne manquent pas: lavande ça sent bon), valériane rouge (c’est joli et ça tient bien dans les sols secs), la sauge, l’Echinacée (ça donne de la couleur), les « oreilles d’ours » (l’Epiraire de Byzance en plus compliqué) etc.
Toutefois, on déconseillera de planter en période trop chaude et d’ailleurs, on évitera, aussi, d’utiliser des engrais en ce type de période.
En revanche une utilisation intelligente du compost (amender le sol permet de la rétention d’eau) et surtout du paillis peut s’avérer utile pour préserver de la chaleur.
On évitera la tonte trop courte, la longueur protège de l’humidité, donc on laisse l’outil de jardin (tondeuse, robot etc.) au plus haut, on peut aussi moins tondre.
Outre la surveillance des signes de stress hydrique, on pourra éliminer ce qui risque d’augmenter la demande d’eau: branches mortes, herbes parasites.
On peut encore faire appel à des rétenteurs d’eau -cristaux ou gels- et, quoi qu’il en soit, arroser au moment où les températures sont plus basses (le soir tard, par exemple), mobiliser des moyens pour arroser plus en profondeur (les gouttes à gouttes peuvent jouer ce rôle) et créer des zones d’ombre (en laissant arbres ou arbustes s’élargir ou en utilisant des voiles) voire biner pour combattre l’évaporation.
Le jardin c’est bien mais l’eau c’est précieux!
L’eau restant un bien précieux pas seulement pour le travail du jardin mais pour la vie en général, on peut encore mettre en place des récupérateurs d’eau (de pluie, mais pas seulement) et l’ensemble des moyens qui obligent les plantes à chercher l’eau plus en profondeur, ce qui permet d’arroser moins souvent.
